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L'Ascension de l'Aconcagua : Cécile gravit un des sommets du 7 summits challenge

Cécile, présidente de l'association 1 Km Pour La Vie, s'est lancée dans un défi sportif d'ampleur en escaladant l'Aconcagua, le plus haut sommet des Amériques. Suivez son parcours qui porte haut les valeurs et couleurs d'1 Km pour La Vie.

Préparatifs à l'ascension

Aussitôt après avoir soutenu sa thèse, Cécile a décidé de partir monter l’un des plus hauts sommets. Son aventure a commencé à l’aéroport de Montpellier duquel elle s’est envolée en direction de l’Amérique du Sud. Elle atterrit à Mendoza, une petite ville d’Argentine, située au pied des Andes, à 987 km à l'ouest de la capitale Buenos Aires. 

Arrivée à Mendoza, Cécile a rencontré son équipe internationale afin de finaliser ensemble les préparatifs, et notamment le matériel d’expédition. Ils ont aussi obtenu leur permis d’ascension de l’Aconcagua.

Pour démarrer son expédition, l’équipe s’est rendue à Los Penitentes, une petite station de sport d’hiver. Ainsi, ils ont pu confier leur matériel d’expédition aux mules qui les accompagnent durant le trek. L’équipe d’expédition est entrée dans le parc national de l’Aconcagua et a traversé à pieds la vallée d’Horcones,  en direction du premier camp:  Confluencia, à 3 390m d’altitude.

Arrivée à Mendoza_edited.jpg
Cécile départ pour l'Aconcagua_edited.jp

L’acclimatation en préparation de l’ascension

Dans le cadre d’une ascension d’un sommet de grande altitude, la phase d’acclimatation est primordiale afin de préparer son corps à relever ce défi. 

 

La première phase d’acclimatation commence par la traversée la vallée supérieure d’Horcones, avec de grandes étendues de sable rouge. Cécile atteint Plaza Francia à 4000m d’altitude, belvédère sur la face sud de l’Aconcagua. L’équipe d’expédition redescend ensuite au premier camp de base du trek, Confluencia, afin de profiter d’un jour de repos qui clôture la première phase d’acclimatation.

 

Le lendemain, la troupe traverse le Rio pour rejoindre la rive opposée et atteindre Plaza de Mulas à 4 350m d’altitude. Ce camp est le départ de la seconde phase d’acclimatation, alternant entre rotations et repos. Cécile profite de la première journée à Plaza de Mulas pour s’élancer seule jusqu’au camp Canada à 5050m.

 

Le jour suivant, l’équipe réalise l’ascension du Cerro Bonete à 5100m de l’autre côté du massif pour s’acclimater. Ils traversent des sentiers raides et difficiles d’accès, notamment sous un glacier, pour atteindre ce sommet. L’effort en valait la peine ! Cette ascension leur permet de repérer leur itinéraire d’ascension des prochains jours, devant la face ouest de l’Aconcagua. Enfin, ils retournent au camp de base Plaza de Mulas pour y passer la nuit.

 

Au petit matin, les membres quittent le camp de base pour rejoindre Canada avec le matériel d’expédition. Ils installent leur premier camp pour l’ascension de l’Aconcagua puis redescendirent à Plaza de Mulas (camp de base), concluant cette seconde phase d’acclimatation.

Plaza de Mulas.JPEG
Cerro Bonette.JPEG

Cap sur le sommet !

Le lendemain, l’équipe de 9 alpinistes est prête pour tenter l’ascension et quitte le Camp de base pour rejoindre le premier camp avancé Canada, première étape de l’ascension, avec la première nuit à plus de 5000m d’altitude pour Cécile.

 

Après une nuit à Canada, 8 des 9 alpinistes poursuivent leur ascension en direction du second camp avancé Nido de Condores. Le souffle devient court et la progression est lente dans les pierriers. A Nido de Condores, Cécile et ses co-équipiers installent leur second camp d’altitude pour admirer le coucher de soleil à 5500 m.

 

Après une nuit très agitée par des vents extrêmement violents sous tentes, l’expédition est bloquée une journée à Nido de Condores, à cause de la météo non favorable pour poursuivre vers le camp 3 Canada et le Summit Push (sommet). Le lendemain, la météo s’améliore, leur permettant l’ascension vers le troisième camp, Colera, à 6000m. Isolée dans sa tente à cause de températures glaciales, Cécile y mange seule son repas “Sabor de Reyes”.

 

Durant la nuit, 7 des 9 membres de l’expédition se lancent dans un chemin escarpé au milieu des pierriers gelés afin d’atteindre le sommet de l'Aconcagua, Summit Push.

Ils atteignent le site “Independencia” à 6300m d’altitude. Après un abandon supplémentaire, ils sont encore 6 à entamer la grande traversée au-dessus du Gran Arracereo.

 

Puis, les alpinistes s’engagent dans les rochers nommés “Portosuelo del viento” où le vent est fort et glacial. Ils arrivent enfin à l’entrée de la redoutée “Canaleta” à environ 6 600m d’altitude, où ils ne sont plus que 4 alpinistes. A partir de ce moment, les étapes suivantes ne cessent d’être plus difficiles et exigeantes, tant physiquement que mentalement.

 

Après cette longue ascension éprouvante de 10 heures, Cécile et les 3 derniers membres de l’équipe atteignent le sommet de l’Aconcagua à 6 962m d’altitude. Malgré l’intense fatigue, le sentiment de joie et de fierté est immense, comme peuvent en témoigner les photos.

 

Nido del condore.JPEG
Sabor de Reyes.jpeg
Sommet Aconcagua.JPEG

L'ascension de l'Aconcagua en vidéo

Cette ascension, fruit d’une passion mais aussi d’une motivation de transmettre un message de sensibilisation au don de vie, n’est que les prémices d’un projet plus grand, plus haut pour Cécile. Revivez les moments forts de l'ascension de Cécile à travers cette vidéo réalisée tout au long de son périple.

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